jeudi 5 mars 2009

de l'écran blanc (suite)

Ecran blanc duveteux qui accueilles les plumes éphémères et légères de réflexions aériennes, tu es plus lumineux que ce ciel faussement laiteux.
Ecran, les lignes que tu traces portent le regard au-dehors et transforment la réalité du monde. La continuité proche et approximative des lignes tisse la toile en texte prétexte à toute découverte. Epaisseur et couleur. Et valeurs.
Le cadre restreint de l'écran sécurisant l'appréhension du monde, concentrant le regard, approfondissant la réflexion, fertilisant l'imagination, fonde la rêverie et la contemplation, le retour à soi et aux autres par écho et contamination.
Petit cadran qui fais lever les mots comme les coquelicots du pré, sans s'empoisonner, trace les lignes de lettres infligées au clavier. Trace-les et oublie-les dans ta nouvelle page, dimension nouvelle à donner aux mots à transformer en écriture puisée au fond de ton moelleux.

1 commentaire:

  1. mais derrière l'écran, l'autre côté de la toile, l'inconnu,
    la matière
    à mettre en forme ?
    JB

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