lundi 4 mai 2009

Pour Maïté, retrouvée

Si je buvais la liqueur de tes yeux
Bleus comme le jour, heureux
Comme mon âme, intrépide j'ouvrirais
L'avenir, l'aplanirais et fumerais
Le calumet d'opium pour me persuader
Du bonheur si fragile de te contempler

Si je buvais la liqueur de tes yeux
Le charme ensorceleur vers de hauts lieux
M'acheminerait pour que mon être
Puisse enfanter et puis renaître
A la source de velours lumineux
Source intarissable, ou bien peut-être

Si je buvais la liqueur de tes yeux
Les miens se fermeraient, honteux
Qu'ils seraient d'avoir usé tout ce temps
A poser leurs regards au hasard du vent
Sans discerner la beauté de l'apaisement

Le dernier vers, je te le laisse, je te le donne

dr

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