L'immensité de la rouge lagune plate
Projette ton regard au-delà de ses bornes
Et te dévoile son visage écarlate
Affolant, spirituel et que rien n'écorne
Le souffle se coupe pour monter vers de hauts lieux
Où seul le soleil de tes yeux éclate, ainsi,
Comme lorsque tu ris, rictus affreux
Qui me déchire dans un mouvement infini
L'eau coule sur ton cou pour le sculpter en art
La goutte tombe sur ta pensée et l'effraie
Une vapeur rosée s'élève, trop tard
Impossible de rattraper ce qui effraie
Alors je m'effondre sur la lagune
Cherchant en vain le doux effort
Dorénavant, fumée de brune
S'échappe de moi, sans réconfort
Delphine Regnard
lundi 27 avril 2009
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